Quel pied de travailler quand tout le monde est en vacances ! Cette semaine, entre Noel et le Jour de l'An, il n'y a pas un chat ici... c'est super : personne pour me déranger, pour me donner une tonne de boulot, pas de réunions, pas de mails urgents. Bref, la belle vie ! Je suis seule à mon étage, toute mon équipe est en vacances. Je peux travailler au calme, sans stress, avancer tranquillement sur mes projets, faire mes cartes de voeux et partir tôt ! Bien sûr, cela veut aussi dire, pas de pauses café, pas de discussions entre collègues, pas de bruit (c'est un peu triste de ne rien entendre...je devrais peut-être me connecter à une radio sur le net...), personne pour aller déjeuner (c'est pas plus mal pour la ligne en ces temps de festins) et pas de nouveaux ragots !
L'autre chose vraiment appéciable c'est qu'il n'y a personne dans le métro. Tout ceux qui se rendent à La Défense tous les matins comprendront la joie et le luxe de pouvoir voyager assis sur la ligne 1 !
Bref, je profite bien de cette semaine de calme avant la tempête car quand on fait du contrôle de gestion comme moi, début janvier est un vrai cauchemar : il faut clôturer en quelques jours les comptes de l'année écoulée, les commenter et les envoyer aux financiers du Groupe qui poseront un tas de questions auxquelles il faudra répondre dans la seconde... Excel va chauffer !
mercredi 27 décembre 2006
jeudi 21 décembre 2006
Envie de vacances (comme d'habitude)
Ce matin, j’avais une vraie motivation pour venir au boulot : j’avais décidé de poser mes congés pour les vacances de février. Juste une petite semaine de ski histoire de décompresser. J’ai même sauté la première pause café du matin pour remplir le formulaire de demande de congés dès mon arrivée. Mais après cette minute de plaisir où je pense à ces quelques jours loin du bureau, je commence à sentir une boule de stress dans le ventre à l’idée d’aller demander l’accord de mon chef pour obtenir sa si précieuse signature. Je déteste ce moment où je sais qu’il essaiera de me faire culpabiliser avec une petite remarque du genre „ah, vous partez encore ?“ ou „Ce n’est vraiment pas le bon moment pour prendre des vacances“ (bien sûr, il n’y a jamais de bons moments ...). Il ne signera jamais ma demande sur le champ mais me dira d’un air bien grave „Je vais réfléchir...“. Là, j’en aurais pour au moins deux semaines d’attente avant de recevoir le formulaire signé. C’est juste une question de principe cette attente qu’il m’inflige pour bien me faire comprendre la gravité de ma requête. Genre l’entreprise ne tourne plus quand un contrôleur de gestion est en vacances ! Au moment des augmentations de salaires, je n’ai pas l’impression qu’il me considère si indispensable ! Il faudra que je le lui rappelle...
Ce que j’avais prévu s’est produit : j’ai eu le droit à un : „Déjà ! Noel n’est pas encore passé que vous pensez aux vacances de février ! Bon, je vais y réfléchir et je vous ferai savoir...“ Et comme d’habitude, il a glissé mon formulaire dans son dernier tiroir pour le laisser mûrir avant d’y apposer sa sacro-sainte signature. Peu importe ! Le plus dûr est fait (ma main tremblait légèrement quand je lui ai tendu mon formulaire) et je sais très bien qu’il signera. D’ailleurs, je vais dores et déjà réserver mes billets de train car il a beau dire que je m’y prends à l’avance, la SCNF n’est pas forcément du même avis !
En tout cas, je me sens déjà mieux depuis que j’ai barré mes cinq jours sur le calendrier accroché au-dessus de mon bureau. Les pistes enneigées ne me paraissent plus très loin (si je fais fi de la Grande Arche qui me nargue par la fenêtre !).
Ce que j’avais prévu s’est produit : j’ai eu le droit à un : „Déjà ! Noel n’est pas encore passé que vous pensez aux vacances de février ! Bon, je vais y réfléchir et je vous ferai savoir...“ Et comme d’habitude, il a glissé mon formulaire dans son dernier tiroir pour le laisser mûrir avant d’y apposer sa sacro-sainte signature. Peu importe ! Le plus dûr est fait (ma main tremblait légèrement quand je lui ai tendu mon formulaire) et je sais très bien qu’il signera. D’ailleurs, je vais dores et déjà réserver mes billets de train car il a beau dire que je m’y prends à l’avance, la SCNF n’est pas forcément du même avis !
En tout cas, je me sens déjà mieux depuis que j’ai barré mes cinq jours sur le calendrier accroché au-dessus de mon bureau. Les pistes enneigées ne me paraissent plus très loin (si je fais fi de la Grande Arche qui me nargue par la fenêtre !).
lundi 11 décembre 2006
Déjà deux ans dans mon entreprise ! Vivement la retraite !
C'est la grosse déprime ! Aujourd'hui, cela fait deux ans que je travaille comme Contrôleuse de Gestion chez Multicorp&B. , grosse multinationale située dans ce "petit trou de non-verdure" qu'est la Défense et je me rends compte qu'il me reste encore trente cinq ans avant d'atteindre l'âge de la retraite ! Après avoir fait sept entreprises en huit ans (je compte les stages mais vous remarquerez tout de même mon degré de fidélité à une entreprise), je viens de passer la barre record des deux ans dans la même boîte. Cela ne veut pas dire que je m'y plaîs mieux, juste que j'ai arrêté de rêver à l'entreprise idéale et que j'ai bien compris que le problème venait de moi : je déteste travailler !
Au bout de trois mois dans une entreprise, on vit encore l'énorme défi de réussir sa période d'essai ; on se donne à fond pour faire ses preuves. Au bout de six mois, on s'est fait des "collègues-amis" avec qui on aime faire du shopping le midi durant de longues pauses déjeuner. Au bout de neuf mois, on sait qui couche avec qui ce qui met un peu de piment dans les discussions à voix basse, bureau fermé. Au bout d'un an, on a l'impression de maîtriser une bonne partie de son job. Au bout d'un an et demi, on commence à rallonger la durée des pauses café et on passe son temps à critiquer la Direction. Au bout de deux ans, c'est la grosse déprime ! Pas de nouveaux projets, pas de nouveaux ragots, pas de promotion (je suis trop jeune dans la boîte et je ne suis pas la cousine du DRH) et pas d'augmentation ! Au contraire, mon salaire baisse chaque année car, si on considère que je suis augmentée de 1,5% par an et que l'inflation est de 3%, mes revenus baissent donc de 1,5% par an... Les augmentations c'est le gros sujet du moment puisque la période des évaluations de fin d'année approche et avec elle la révision des salaires (à la baisse, comme je vous disais)... Personne ne se fait d'illusion bien sûr mais ça permet d'alimenter les conversations du matin devant les distributeurs automatiques de beuvrages infectes.
Au bout de trois mois dans une entreprise, on vit encore l'énorme défi de réussir sa période d'essai ; on se donne à fond pour faire ses preuves. Au bout de six mois, on s'est fait des "collègues-amis" avec qui on aime faire du shopping le midi durant de longues pauses déjeuner. Au bout de neuf mois, on sait qui couche avec qui ce qui met un peu de piment dans les discussions à voix basse, bureau fermé. Au bout d'un an, on a l'impression de maîtriser une bonne partie de son job. Au bout d'un an et demi, on commence à rallonger la durée des pauses café et on passe son temps à critiquer la Direction. Au bout de deux ans, c'est la grosse déprime ! Pas de nouveaux projets, pas de nouveaux ragots, pas de promotion (je suis trop jeune dans la boîte et je ne suis pas la cousine du DRH) et pas d'augmentation ! Au contraire, mon salaire baisse chaque année car, si on considère que je suis augmentée de 1,5% par an et que l'inflation est de 3%, mes revenus baissent donc de 1,5% par an... Les augmentations c'est le gros sujet du moment puisque la période des évaluations de fin d'année approche et avec elle la révision des salaires (à la baisse, comme je vous disais)... Personne ne se fait d'illusion bien sûr mais ça permet d'alimenter les conversations du matin devant les distributeurs automatiques de beuvrages infectes.
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